Bienvenue chez En Clair!
Pour le conseiller en simplification fraîchement débarqué, En Clair est un lieu unique, où les murs sont blancs et où la matière est grise, où le temps est rythmé par la sonnerie des notifications Outlook et celle de la cloche de l’église attenante, et où des avocats sont les défricheurs d’un type d’expertise original. Bienvenue chez En Clair!
Des avocats en veux-tu en voilà!
Je ne suis ni avocat ni juriste. Oh, j’ai bien eu quelques cours de droit public et de droit constitutionnel dans une ancienne vie, mais rien de tout cela ne m’a mené sur le chemin des salles d’audience ou ne m’a assis sur le velours des banquettes des salles des pas perdus des tribunaux de ce monde.
Et jamais je ne pensais travailler un jour avec des avocats. Pour moi, l’avocat était un être à part : son nom était précédé de la prestigieuse abréviation « Me », ses bras étaient constamment chargés de volumineux dossiers à sangles, et la robe noire à col blanc traînait toujours quelque part, sur une patère, ou négligemment jetée sur le dossier d’un fauteuil, fragile costume de théâtre destiné à impressionner la partie adverse. J’exagère un peu, mais pas tant…
Chez En Clair, rien de tout ça! Les fondateurs, tous avocats, Stéphanie Roy, Geneviève Fortin et Clément Camion, pour ne pas les nommer – trop tard c’est fait – sont d’abord des entrepreneurs, les fondateurs d’une jeune pousse, dont la mission est de simplifier les contenus les plus complexes.
Eh oui, nous sommes bombardés, tous les jours, par une quantité astronomique de textes sophistiqués, ennuyeux, jargonneux, mal mis en page, dans lesquels l’information principale est isolée au milieu de paragraphes aussi indigestes que ma soupe tonkinoise d’hier midi, bref, des textes d’une longueur incroyable, comme cette phrase d’ailleurs qui n’en finit pas, vous voyez comme c’est pénible? N’est pas Marcel Proust qui veut!
Nos avocats, les « Jacques Cartier de la simplification », ont débuté leur expédition sur ces terres neuves en simplifiant des documents juridiques. Mais très vite, des ordres professionnels, des banques, des compagnies d’assurances et des organismes publics ont frappé à leur porte et leur ont confié toutes sortes de mandats. D’avocats, ils sont devenus communicants, consultants et experts en simplification.
D’autres avocats ou juristes de formation ont rejoint En Clair ces derniers mois, ainsi qu’une docteure en littérature comparée. Autant vous dire qu’avec mon profil de concepteur-rédacteur, au début, je me sentais aussi à l’aise qu’un pédalo au salon du voilier de course.
Clarté à tous les étages
Ce léger sentiment de décalage, voire d’imposture, s’est vite dissipé au contact de personnalités toutes plus enthousiastes les unes que les autres, et avec l’apprentissage de méthodes de simplification très étudiées.
Au cœur de cet apprentissage, une formation sur les principes de communication claire et efficace, nourrie par les expériences accumulées du trio fondateur. Au cœur de la réflexion, une nouvelle tendance, portée par l’évolution des mentalités, la considération des besoins des consommateurs-utilisateurs-gens-comme-vous-et-moi : le legal design, ou design d’information.
Chez En Clair, nous créons des documents limpides comme une eau des mers du Sud, immédiatement utilisables, accessibles et invitants. Par extension, nous redonnons le goût de lire et donnons du sens aux textes.
La structure de l’agence, les relations avec les clients, les pigistes et les employés reflètent ce recentrage sur l’humain et le bon sens.
La bienveillance est de mise, l’enthousiasme est contagieux. La blancheur immaculée des murs et du plafond renforce ce degré de simplicité extrême. Ici, pas de fioritures : l’œil s’arrête sur les branches des arbres du parc au-dehors, le doigt frappe le clavier pour faire jaillir les mots, le goût est celui du travail bien fait et le seul parfum que l’on respire est celui de l’encre en train de sécher sur le papier.
À midi, la cloche de l’église Saint-Enfant-Jésus qui jouxte nos locaux retentit. Tout à l’heure, c’est un air de musique en provenance du conservatoire situé quelques étages plus bas qui se fera entendre, assourdi par l’épaisseur du plancher : Sonate au clair de Lune? Non, Sonate En Clair de Lune.
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